Éric Comyn : sa veuve brise le silence et dénonce l'inaction de l'État
Un discours poignant lors de la cérémonie d'hommage
Lors de la cérémonie d'hommage à son mari, la veuve de l'adjudant Éric Comyn, gendarme tué en service le 26 août, a prononcé un discours bouleversant qui a fait écho auprès du public.
Un refus d'obtempérer fatal
L'adjudant Comyn a été percuté par un chauffard qui a refusé d'obtempérer lors d'un contrôle routier à Mougins dans les Alpes-Maritimes. Il est décédé des suites de ses blessures, laissant derrière lui une épouse et une fille.
"La France a tué mon mari"
Dans son discours, la veuve de l'adjudant Comyn a exprimé sa colère et sa frustration face à l'inaction de l'État face à la violence routière.
"La France a tué mon mari par son excès de tolérance", a-t-elle déclaré, dénonçant le manque de moyens et de fermeté à l'égard des chauffards.
Des chiffres alarmants
Les chiffres de la violence routière sont alarmants en France : en 2021, on dénombrait plus de 3 000 morts sur les routes, dont 23 gendarmes.
- En 2022, le nombre de refus d'obtempérer a augmenté de 20 %.
- Dans les Alpes-Maritimes, 200 gendarmes ont été blessés en service en 2021.
Un appel à l'action
La veuve de l'adjudant Comyn a lancé un appel à l'action pour que les pouvoirs publics renforcent les mesures de prévention et de répression de la violence routière.
"Il faut que ça change, il faut mettre fin à cette impunité", a-t-elle plaidé.
Son discours a suscité une vive émotion et a mis en lumière la nécessité de prendre des mesures concrètes pour lutter contre la violence routière et protéger les forces de l'ordre.
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